Formation de médecins

L'UdeS contribue à déployer le réseau Latinus en Chine

Des représentants de l'UdeS, dont le directeur de l'Agence des relations internationales, Mario Laforest, et le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Réjean Hébert, ont pris part à la tournée dans la province du Sichuan.

Photo : Marie-France Lafaille

30 avril 2009

Robin Renaud

Les futurs médecins qui étudient à Sherbrooke pourraient un jour avoir l'opportunité de parfaire leur formation en Chine. Une délégation de l'UdeS accompagnée de partenaires universitaires du réseau Latinus s'est rendue dans la province du Sichuan ces dernières semaines pour discuter de la possibilité d'offrir de tels échanges. Rappelons que le réseau Latinus a été initié par l'Université de Sherbrooke et regroupe ses partenaires universitaires mexicains et européens, qui ont pour point commun leurs origines latines.

Selon Mario Laforest, directeur de l'Agence des relations internationales (ARIUS), ce projet de partenariat avec le Sichuan constitue une opportunité fantastique de déployer le réseau Latinus : «À la suite d'une première rencontre avec les officiels de l'Université de Chengdu, ces derniers se montraient ouverts à des échanges pour la formation de médecins. Or, en raison de la taille colossale de ce partenaire potentiel, j'ai proposé d'inviter nos partenaires des facultés de médecine de l'Université autonome de Nuevo Leon et de Montpellier 1 à se joindre à une nouvelle mission. Il s'agit d'une première pour le réseau Latinus.»

C'est ainsi que le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Réjean Hébert, et le professeur Jean-Pierre Dedet, de l'Université Montpellier 1, ont pu visiter les installations sichuanaises avec le directeur de l'ARIUS, du 7 au 9 avril.

Un hôpital gigantesque

Avec ses 4000 lits et son bloc opératoire de 16 étages, le CHU de Chengdu est l'hôpital le plus grand d'Asie. Par ailleurs, l'Université du Sichuan est considérée comme l'une des trois meilleures de Chine pour la formation médicale, poursuit Mario Laforest : «Selon les responsables de cette faculté de médecine chinoise, les internes qui effectueraient un stage de trois mois là-bas auraient l'occasion de voir autant de cas différents qu'au cours d'une année d'internat au Canada. Cette faculté donne la formation médicale traditionnelle chinoise et la formation médicale occidentale. Par ailleurs, les partenaires chinois nous assurent que les étudiants internationaux seraient en mesure d'effectuer leurs stages en anglais.»

Les rencontres réalisées à Chengdu ont revêtu un caractère exploratoire. La délégation a pu visiter un certain nombre d'installations hospitalières et a tenu de brèves rencontres avec le vice-président aux relations internationales et le vice-doyen de la Faculté de médecine. La direction de l'Université du Sichuan planifie une visite au Canada l'automne prochain et a placé l'UdeS sur son itinéraire. Ce sera alors une occasion de poursuivre les discussions au regard de collaborations possibles.

Rencontres à Pékin

La délégation de l'Université de Sherbrooke a également profité de ce séjour en Chine pour prendre part au congrès de l'Association Asie-Pacifique pour l'éducation internationale qui se tenait à Pékin à la mi-avril. Mario Laforest a participé à une table ronde sur les opportunités d'échanges Canada-Chine en insistant sur les réalisations de l'UdeS – comme la mise en place de l'Institut Confucius au Québec.

La mission en Chine a également été l'occasion pour l'ARIUS de visiter notre partenaire chinois dans l'Institut Confucius, la Beijing Normal University. Des discussions ont également eu lieu avec l'organisme gouvernemental chinois responsable des Instituts Confucius dans le monde en vue d'associer une nouvelle ressource chinoise à l'équipe de l'Institut Confucius au Québec – volet universitaire – sous la responsabilité de l'Université de Sherbrooke.